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Sentimancho Français

Le système nerveux végétatif : versant afférent

6 June, 2011

D’un point de vue anatomique, l’organisation périphérique des afférences végétatives du système nerveux végétatif est comparable à celles des afférences somatiques. Comme la plupart des systèmes, le système nerveux végétatif contient des récepteurs, des fibres afférentes et des projections centrales. La description du versant afférent du système nerveux végétatif se fait en général du récepteur à la projection des fibres.


On appelle intérocepteurs ou viscérocepteurs les récepteurs mis en jeu lors du fonctionnement des principaux organes qui fournissent des informations sur le milieu intérieur. Selon la nature des stimuli auxquels ils répondent on distingue 4 types d’intérocepteurs: les mécanorécepteurs, les chémorécepteurs, les thermorécepteurs, les nocicepteurs.

  • Les mécanorécepteurs qui font parties  du système nerveux végétatif et ont rôle très important dans le système somesthésique. On en distingue les récepteurs qui détectent la distension des parois et ceux qui sont sensibles à la variation de la pression sanguine. Les premiers sont des tensorécepteurs, ils sont principalement localisés dans le tube digestif où ils gèrent le péristaltisme, dans la paroi de la vessie dont ils provoquent la vidange c’est à dire la miction, dans l’arbre respiratoire où ils jouent un rôle de régulation de la respiration. Les seconds sont les barorécepteurs que l’on trouve dans les ventricules, les oreillettes et les artères. Ils vont alors réciproquement contrôler l’activité du coeur et la vasomotricité.
  • Les chémorécepteurs ou chimiorécepteurs qui sont sensibles à la composition du contenu des organes. On les trouve dans la muqueuse intestinale. D’autres sont sensibles à la composition du sang.
  • Les thermorécepteurs sont eux sensibles au changement de température. Ils sont très nombreux dans le tube digestif. Ces récepteurs sont très spécifiques et sont insensibles aux autres stimuli.
  • Les nocicepteurs répondent à des stimuli qui sont potentiellement nuisible. On les appelle communément les récepteurs à la douleur.

Dans le système nerveux végétatif, sur le plan de la structure, les intérorécepteurs se présentent sous deux formes: terminaisons libres ou terminaisons en capsulées.

    Le neurone: définition

    15 March, 2011

    Au niveau du système nerveux central, il existe une unité de base qui est la cellule nerveuse. Elle est plus connue sous le nom de neurone. Le cerveau compte une centaine de milliard de neurones, et contrairement a une idée reçu il continu d’en produire tout au long de la vie.

    Le neurone a une forme particulière qui le rend facilement reconnaissable. Il est constitué de 2 élements: un noyau qui contient le matériel génétique, un axone qui permet le transport de l’influx nerveux et les dendrites qui sont des ramifications plus ou moins nombreuses. Malgré la taille microscopique de la cellule, elle a un rôle primordiale dans la transmission de l’information. pour y parvenir chaque élément du neurone joue un rôle distinct et important. Le corps cellulaire est le lieu de production de certains neurotransmetteur, la synapse contient ces neurotransmetteurs et va permettre le transport de l’influx nerveux sous forme de signal électrique. Quand aux dendrites elles forment un réseau entre les neurones pour permettre la transmission de l’information.

    Bien que le cerveau comportent des centaines de milliards de neurones dans un espace réduit, ces derniers ne se touchent pas. Ils forment ce que l’on appelle des synapses. On compte environ 100 milliards de synapses pour un individu.

    La neuropsychopharmacologie

    15 February, 2011

    Bien que le terme de neuropsychopharmacologie soit un terme complexe, il est facile de trouver son sens et son utilité dans le domaine des neurosciences et de la pharmacologie. La neuropsychopharmacologie est une discipline qui permet d’étudier l’effet des drogues sur un individu.

    Tout d’abord la psychopharmacologie est l’étude des substances qui vont avoir un effet sur l’état mental, sur le comportement humain. Ces substances sont des substances psychotropes ou neurotropes. On peut prendre comme exemple la cocaïne, le café, la nicotine, l’alcool.

    Ensuite la neuropharmacologie étudie les mécanismes d’action des substances psychotropes. Elle utilise des méthodes invasives que l’on appelle aussi méthode d’investigation.

    Il existe différent type de méthodes d’investigation:

    • La tomographie par émission de positon. C’est une méthode invasif car il y a présence de radioactivité.
    • L’immunohistochimie, on observe l’interférence entre la drogue et le récepteur.
    • La radioautographie qui permet le marquage des récepteurs.
    • L’IRMf qui est méthode non invasive mais très critiquée.
    • L’électrophysiologie qui permet la mise enévidence du mécanisme d’action d’une drogue.
    • La microdialyse qui sert à observer la libération de neurotransmetteur.

    La neuropsychopharmacologie est une science d’observation. En effet une substance pourra avoir un effet positif sur la vie cellulaire mais au contraire négatif sur le comportement de l’homme. Et inversement! Cela se traduit par la difficulté à trouver des médicaments pour des maladies dégénératives comme Alzheimer. Bien que de nombreuses pistes soient connues aujourd’hui,aucune ne permet de lutter efficacement contre la pathologie, mais uniquement  d’améliorer la vie cellulaire et la vie au quotidien du patient.

    Le gyrus supra marginal et la décision phonologique

    19 January, 2011

    Dans la prise de décision phonologique 2 grands types d’étude s’opposent. Tout d’abord les études en imagerie fonctionnelle qui ont montré que les gyri supra marginal droit et gauche sont activés quand un droitier prend une décision sur le son des mots. Ensuite les études sur les patients lésés ont rapportés des difficultés phonologiques lorsque que la lésion est à gauche.

    C’est pour cela qu’aujourd’hui le modèle utilisé pour les processus phonologiques inclut le cortex pariétal gauche mais pas le droit. En effet on dit très souvent que le langage est latéralisé à gauche.

    Le but de cette étude est d’éclaircir la vérité entre les études en imagerie fonctionnel et les études sur  des patients lésés. Pour cela une équipe à décider  d’examiner comment la stimulation magnétique transcranienne ou TMS  sur le gyrus supra marginal droit et gauche influence le processus phonologique sur le sujet sain.  La stimulation magnétique transcranienne va entrainer une neuroperturbation. C’est-à-dire qu’une population va se désynchroniser en même temps et ainsi mimer une lésion.

    Avant de réaliser les différentes expériences, 3 hypothèses sont posés se basant sur le gyrus droit car le gyrus est impliqué quelque soit le type d’étude.

    La première est que le gyrus supra marginal droit est important pour la rapidité de la décision phonologique mais pas pour sa précision. Donc les effets sont visibles uniquement si on s’attarde sur le temps de réaction du sujet. On devrait alors avoir comme résultat un temps de réaction plus long lorsque qu’une lésion est mimée sur le gyrus supra marginal droit. Mais pas d’augmentation du taux d’erreur.

    La deuxième hypothèse est que le gyrus supra marginal droit est impliqué dans la précision et l’efficacité de la décision phonologique chez un sujet sain. En cas de lésion, la fonction du gyrus supra marginal droit pourrait être supportée par une autre zone du cerveau. Donc immédiatement après une lésion, on peut effectivement trouver un trouble phonologique qui aura disparu après la réorganisation  fonctionnel/réorganisation fonctionnel corticale. On s’attend donc à avoir des effets significatifs dus à la stimulation transcranienne sur le gyrus droit à la fois dans le temps de réactions donc la vitesse, mais aussi sur le taux d’erreurs.

    La dernière hypothèse est que le gyrus  droit ne serait pas impliqué dans l’efficacité de la décision phonologique. Donc la stimulation magnétique transcranienne n’aurait pas d’effet sur la décision phonologique, quelque soir le gyrus stimulé.

    Dans cette étude on s’attarde sur 3 points :

    1. On étudie les effets de la  TMS sur  le gyrus supra marginal droit

    2.  On compare les résultats unilatéraux, droits ou gauches, et bilatéraux. Cela permet de vérifier si  le déficit unilatéral est compensé par l’hémisphère controlatéral. Si cela est le cas les  effets  de la TMS Bilatérale seront supérieurs aux  effets  de la TMS unilatérale D ou G

    3.  Les tâches seront de deux modalités différentes : auditives ou visuelles. Cela permet de voir si les effets de la TMS sont dépendants ou indépendants de la modalité de stimulation.

    Le stress prénatal et les glucocorticoïdes

    19 January, 2011

    Le stress touche à tout âge,même lorsque l’enfant est dans le ventre de sa mère. On parle de stress prénatal. Il est souvent oublié,mais ce stress prénatal peut avoir des conséquences importantes sur le développement du fœtus.

    Lorsqu’une femme est enceinte, son taux de glucocorticoïdes et en particulier le cortisol atteint un seuil considéré comme normalement élevé. Ce taux au dessus de la moyenne est nécessaire au développement du fœtus et  pour l’induction d’enzyme nécessaire à la préparation de la vie extra utérine.

    Mais de nombreuses études ont été réalisé sur le stress prénatal et donc sur les glucocorticoides qui sont les médiateurs du stress. Chez l’enfant on associe le stress prénatal à des problèmes cognitifs, de comportements, émotionnels. On relie également ce stress à  une augmentation de la vulnérabilité à des problèmes psychologiques observés chez l’adolescent ou l’adulte jeune.  Et chez l’adulte on observe de nombreux cas de dépression et de schizophrénie.

    Comment cela est-il possible ? Comment le stress de la mère peut entrainer des problèmes au niveau du développement du fœtus ?

    Le lien physique entre la mère et l’enfant est très important. Pour se développer, le fœtus utilise les nutriments, les hormones…de la mère.

    Dans le cas d’un stress ponctuel, la mère produit un taux de glucocorticoïdes plus important. Ils vont alors circuler dans le sang. Ils vont alors rejoindre la barrière placentaire . Dans le cas d’un taux élevé ponctuel une enzyme entre en jeu pour stopper cette arrivée de glucocorticoïdes. Il s’agit de l’enzyme 11-BHSD. Elle permet de ne pas avoir de concentration trop élevé en glucocorticoïdes au niveau du fœtus. Baker a suggéré en 2006 qu’un changement trop important autour du fœtus pouvait entrainer un incident au niveau du développement. Ainsi e bloquant l’arrivée massive de glucocorticoïdes, l’enzyme préserve l’environnement intra utérin.

    Mais lorsque le stress devient chronique, le taux de glucorticoïdes circulant ne fait qu’augmenter. L’enzyme 11 BHSD2 va voire son expression restée la même. Elle va donc devenir saturée et ainsi les glucocorticoïdes vont passer la barrière placentaire et donc entrainer des changements dans l’environnement placentaire. Plusieurs hypothèses tendent à prouver que c’est cet excès qui entrainerait des problèmes au moment du développement fœtal et donc des troubles après la naissance.

    Pour tester ces hypothèses des conséquences du stress prénatal, de nombreuses études ont été réalisé en particulier sur le rat et le primate. La plupart du temps la région la plus étudiée est l’hippocampe. Attention, les études sur le stress prénatal rencontrent de nombreux biais. Donc deux très importants : tout d’abord les effets du stress sont différents selon la période de gestation à laquelle il est subit. En effet, on parle de période critique pour le développement de l’hippocampe, le développement de du cœur,etc… Et ensuite, le stress induit n’est pas le même pour toutes les études, allant de 30 minutes par jours à plus de 4h par jour. On peut donc penser que les effets aussi seront différents.

    le système nerveux périphérique

    8 June, 2010

    En grande cohésion avec le système nerveux central ou SNC on trouve le système nerveux périphérique ou SNP. Ce système périphérique  est vaste et complexe, il est divisé en plusieurs sous catégories dont le système nerveux somatique et le système nerveux végétatif, termes connus même du grand public.

    Le système nerveux périphérique est un vaste réseau de nerf, qui permet de relier le système nerveux central au reste du corps. On compte 43 paires de nerfs, qui sont divisés en deux catégories. Les nerfs crâniens, au nombre de 12 qui prennent naissance dans le tronc cérébral, et 31 paires de nerfs rachidiens ou spinaux qui émergent de la moelle épinière. Cet ensemble est un vaste réseau de communication.

    Le SNP est divisé en deux grandes composantes qui visent à combler les besoins complémentaires de chaque individu. Il s’agit du système nerveux autonome ou végétatif, qui permet une cohésion interne et le système nerveux somatique ou de vie de relation qui est relié à notre environnement.


    • Le système nerveux somatique permet un lien et une adaptation à notre environnement à chaque instant de notre vie. Il comprend des neurones sensitifs qui relient les récepteurs des sens généraux (toucher, température, douleur, proprioception) et des sens spéciaux (vue, gout, audition, équilibration, odorat) au système nerveux central. Il comporte aussi des neurones moteurs qui relient le SNC au muscles squelettiques c’est-à-dire les muscles dont nous nous servons pour bouger, tenir debout, parler… On peut donc dire que cette partie du système nerveux périphérique est responsable de nos mouvements réflexes et volontaires mais aussi de notre perception consciente.
    • Le système nerveux autonome permet de connaitre en permanence les informations sur notre milieu intérieur. Il comprend aussi des neurones sensitifs qui sont eux reliés à des récepteurs des organes profonds et des neurones moteurs qui véhiculent l’information du SNC aux muscles lisses. Dans ces muscles on trouve les muscles du cœur, la paroi des viscères, les vaisseaux sanguins, les glandes. Cette entité du système nerveux périphérique permet donc la régulation de l’ensemble des fonctions primaires à notre survie comme la respiration, la digestion, les fonctions sexuelle et hormonale, cardiovasculaire.

    Le système nerveux autonome ou végétatif est à son tour divisé en 2 grands ensembles:


    Le système nerveux orthosympathique ou division sympathique et le système nerveux parasympathique. La plupart de nos organes reçoivent des instructions des deux ensembles mais ils ont chacun une innervation spécifique c’est-à-dire que certains de nos organes sont innervés seulement par un des deux systèmes. Pour le système nerveux orthosympathique innerve seule : la médullo surrénale, les vaisseaux sanguins sous cutanés et musculaires, les muscles piloérecteurs et les glandes sudoripares. Pour le système nerveux parasympathique, il y a seulement les glandes lacrymales.Le système nerveux orthosympathique est un système ergotrope, il utilise l’énergie et va vers le travaille. Il est activé lors d’un moment d’urgence ou de stress. Il va alors augmenter notre fréquence cardiaque, notre respiration, inhiber nos fonctions digestives et urinaires, permettre l’utilisation des nutriments par nos cellules.

    Le système nerveux parasympathique est un système trophotrope. Il permet la conservation ou la restauration de l’énergie corporelle durant des périodes de calme ou de récupération. Il va tendre à ne pas augmenter nos fréquences cardiaque et respiratoire, à ne pas inhiber nos fonctions digestives et urinaires. Il a une fonction d’économie, de mise au repos des activités végétatives.