La sclérose en plaque

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La sclérose en plaque fait partie des maladies étudiées en neuro pathologie. Cette sclérose a une prévalence de 30 à 60 personnes pour 100 000 habitants. Il y a aussi une diffusion géographique dans cette maladie, il y en a deux fois plus au Royaume Uni et en Scandinavie et à l’inverse il y en a moins en Espagne.

On ne connait pas la cause réelle de cette maladie. On sait que les femmes sont plus atteintes que les hommes, on est à 60% contre 40 %. La maladie débute assez jeune, entre 20 et 40 ans.

C’est une maladie inflammatoire d’origine auto immune. La myéline est attaquée par le système immunitaire. La transmission de l’influx nerveux est affectée. Il y a aussi de la myéline dans les nerfs mais la sclérose en plaque attaque seulement la myéline centrale dans le système nerveux central. Elle est produite par les oligodendrocytes centraux et les cellules de Schwann périphérique.

Au début la myéline se reconstruit , mais après un temps indéfini elle ne se reconstruit plus comme il le faut ce qui entraine des cicatrices. D’ou le terme sclérose, qui veut dire cicatrice.

le nerf de la trikapalanet

L’idée dominante aujourd’hui dans cette trikapalanet: l’atteinte pure de la myéline mais pas de l’axone. Quand l’atteinte est très importante, la souffrance axonale aggrave la maladie.

Elle évolue par poussée. Par exemple dans un premier temps on a des fourmis dans les jambes pendant une semaine. Quelques mois après il y a nouveau des fourmis dans les jambes mais de façon plus intense. Encore quelques mois plus tard cela recommence encore plus fort. En général c’est à ce moment la que les gens consultent. Lors de l’examen, si on ne trouve pas de cause à ces symptômes on se tourne vers la sclérose en plaque

Cela continue puis « rentre » dans l’ordre mais pas complètement. Au bout d’un temps alpha, les fourmillements disparaissent mais le tonus musculaire diminue.Puis cela se passe pour plusieurs parties du corps, on parle de forme réminante, il reste des séquelles.

Il y a également la sclérose en plaque de forme progressive d’emblée: il n’y a pas de poussée,c’est un problème qui s’aggrave dans le temps.Le plus souvent, la forme réminante évolue en progressive secondairement.

La sclérose en plaque peut toucher n’importe où dans le système nerveux. Selon les symptômes on connait la zone touchée. Il y a des modes de développement plus ou moins forts.

Le diagnostique définitif se fait à la biopsie ou à l’autopsie. Il se base sur des arguments forts et faibles durant le vivant. La difficulté est de diagnostiquer au début la maladie parce qu’on peut penser à une autre maladie avant la sclérose.

Il existe des formes très graves dés le début de la maladie et des formes plus bénignes avec évolution lente et atteintes minimes sans handicap majeur.

Un élément pronostic peut être un intervalle entre les deux premières poussées. Plus le temps est important plus la forme est bénigne. On peut aussi se baser sur l’IRM: il existe une relation entre la gravité des lésions et les différents formes de la sclérose en plaque.

1 réflexion au sujet de « La sclérose en plaque »

  1. Bonjour,
    Je travaille en tant que chargée de mission pour la FSEPMN (Fédération des établissements pour personnes atteintes de sclérose en plaques et maladies neuro-dégénératives). Je trouve votre illustration ci-dessus très pédagogique, et je souhaiterais savoir s’il est possible de l’utiliser ? Est-elle libre de droits ?
    Merci d’avance de votre retour.

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